Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Issu des langues celtiques gawl, ou de l’allemand walus (« bâton »).

Nom commun modifier

Invariable
gaulis
\go.li\

gaulis \ɡo.li\ masculin

  1. (Foresterie) Branche d’un taillis qu’on a laissée croître.
    • Ceux des grands cerfs pris à courre du temps où le comte Arthur allait découpler dans les forêts du Châtillonnais voisin, de l’autre côté de la ligne de crêtes qui partage les eaux entre Seine et Rhône, car dans nos bois à charbonnette, aux taillis bas et serrés, le cerf n’était jamais venu que pour se forlonger et hélas y mourir d’épuisement, les andouillers emmêlés aux gaulis. — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 54)
  2. (Foresterie) Peuplement régulier de tiges de plus de 3 m de haut et de moins de 7,5 cm de diamètre à hauteur d’homme. C'est le stade intermédiaire entre le taillis et la futaie.
    • Sous l’ombre du gaulis, au droit de la berge, devaient bien se tenir quelques truites Fario, boudeuses et vivaces. — (Alain Demouzon, La Pêche au vif, 1977, chapitre 4)
    • Le principe de renouvellement diffus est ainsi ramené au principe plus souple de la futaie continue, à l’échelle de l’unité de gestion : le peuplement conserve en permanence une surface terrière minimale de 6-8 m²/ha (tiges précomptables) ; durant sa révolution il ne passe jamais par le stade de gaulis ou perchis. — (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne)
  3. (Chasse) Menues branches d’arbres que les veneurs plient ou détournent quand ils percent dans le fort d’un bois.
    • Pourtant, ce matin-là, les sous-bois étaient calmes et silencieux, et l'absence de petit gibier semblait trahir la proximité de quelque grosse remisée dans les fourrés ou les gaulis— (Michel Tournier, Le Roi des aulnes, 1970)

Dérivés modifier

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier