gourgonner
Français modifier
Étymologie modifier
Verbe modifier
gourgonner \ɡuʁ.ɡɔ.ne\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Parler du gosier, gronder, murmurer.
- Et quand elle [Carine] est repartie en tenant bien fort la main de notre frère pour ne pas qu’il s’envole, Lola a gourgonné, tout en leur envoyant des baisers depuis le balcon : « Eh ben ses échantillons, elle pourra se les mettre où je pense… » — (Anna Gavalda, L’Échapée belle, page 13, 2009, le dilettante)
- Au moment précis où mon gros matou, noir comme l’Erèbe, et baptisé Marc-Adolphe Papillon, commence à ronronner et à gourgonner d’aise dans son panier, là, sans le voir, il sait que nous approchons d’Ogeron, par Bonneuil-Matours (Vienne) où l’attend la liberté des nuits folles. — (Les Cahiers de l’Ouest, n°1-8, page 57, 1954)
Traductions modifier
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « gourgonner [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « gourgonner [Prononciation ?] »
Moyen français modifier
Étymologie modifier
Verbe modifier
gourgonner *\Prononciation ?\
- Parler du gosier, gronder, murmurer.
- Quand tu es en ung ventre, il tonne ; Il ronfle et broufle, et gourgonne, […] — (Le Débat du vin et de l’eaue, poésie du XVe siècle, page 133 dans Simonnet Caillau[1])
Synonymes modifier
Références modifier
- ↑ Simonnet Caillau, Le Débat de deux demoyselles : l’une nommée La noyre, et l’autre La tannée. Suivi de la Vie de saint Harenc, et d’autres poésies du XVe siècle, page 162, 1825, Didot