Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de haïr, avec le suffixe -ment.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
haïssement haïssements
(h aspiré)\a.is.mɑ̃\

haïssement (h aspiré)\a.is.mɑ̃\ masculin

  1. Haine, mépris exacerbé.
    • Il méprisait et exécrait aussi la plupart de ses confrères, et son jugement habituel, à leur sujet, s'exprimait ainsi : « Ah, c'est un bien déconcertant salaud. » C'était ce haïssement général qui avait fait dire à Barbey, lors de la publication d'un des premiers volumes d’Huysmans, que l'auteur avait le choix entre le pistolet, et le pied de la Croix, ou quelque chose d'approchant. — (Léon Daudet, Paris vécu : Rive droite-Rive gauche, tome 2, Gallimard : Éditions de la Nouvelle revue française, 1930, p. 207)
    • — Sans trop m'avancer je crois qu'Hitler était un demi-fou — il déraisonnait, tout ce qui était contre lui devait être tué — […] — Il déportait par folie et haïssement des hommes — Un dément — Un débile, etc. — (Annie Lauran, La casquette d'Hitler: ou, Le temps de l'oubli, Les Éditeurs français réunis, 1974, p. 152)
    • Ils sont secs, ils sont faibles. Ils harassent en douce. Le regard en biais. J'ai entamé un processus de haïssement de la France. Croyez bien que j'en suis triste. — (Yann Moix, Naissance, Paris : chez Bernard Grasset, 2013, chap. 17)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

  • J. B. Richard de Radonvilliers, Enrichissement de la langue française, dictionnaire des mots nouveaux, 2e éd., Paris : chez Léautey, 1845, p. 210