il ne m’en chaut
Français modifier
Étymologie modifier
- Du verbe chaloir.
Locution interjective modifier
il ne m’en chaut ! \il nə m‿ɑ̃ ʃo\
- (Vieilli) Peu m’importe
Or Sion c'est Hierusalem mesmes: Mais que m'en chaut il ? Qu'ils dient que ce que i'ay proposé de la Loy, & des Prophetes, & des Pseaumes ne se rapporte point aux paroles de nostre Seigneur escrites en l'Euangile: il ne m'en chaut, ie ne m'arreste pas là.
— (Sainct Augustin, De la cité de Dieu, transcrit en français par Gentian Hervet, 4e édition, à Paris : chez George Lombart, 1610, p. 17)Il n'attache aucune importance au confort; que sa chambre à coucher soit un sombre taudis, que sa cuisine soit enfumée, que les ordures s'amassent devant sa porte, que son fumier encombre sa cour, et que ses eaux de ménage y fassent des cloaques, il ne lui en chaut.
— (G. Valbert, Le voyage d'une anglaise en France, dans La Revue des deux Mondes, tome 185, Paris, septembre 1894, p. 227)
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « il ne m’en chaut [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « il ne m’en chaut [Prononciation ?] »