Français modifier

Étymologie modifier

Du latin interregnum.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
interrègne interrègnes
\ɛ̃.tɛʁ.ʁɛɲ\

interrègne \ɛ̃.tɛʁ.ʁɛɲ\ masculin

  1. Intervalle de temps pendant lequel il n’y a pas de roi, en parlant d’une royauté (ou d’empereur pour un empire), soit héréditaire, soit élective.
    • …à la fin du règne de Richard Ier, lorsque le retour de sa longue captivité était devenu un événement plutôt désiré qu’attendu par ses sujets désespérés, lesquels, pendant cet interrègne, étaient assujettis à toute espèce d’oppressions secondaires. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Sa destitution ouvre un interrègne (1610-1613) pendant lequel un conseil de sept boïards forme un gouvernement provisoire appelé a diriger le pays jusqu'à ce qu'un accord se fasse sur le choix d'un nouveau tsar. — (Albert Mousset, Histoire de Russie, 1945)
    • (Par analogie) Raymond Poincaré le prenait à son compte en déclarant comme il le fit en ma présence durant l'interrègne ministériel, qu'appeler, soit Millerand, soit Viviani, au gouvernement « c'était tout ce qu'il y avait de plus dangereux » (sic). — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
  2. (Par extension) Intervalle de temps pendant lequel tout poste de direction demeure vacant.
    • L’interrègne de l’archevêché de Lyon, resté vacant de 1268 à 1273, offrit aux Lyonnais l’occasion propice pour, une fois de plus, essayer de secouer le joug abhorré des chanoines. — (Guy de Valous, Le patriciat lyonnais aux XIIIe et XIVe siècles, Éditions A. et J. Picard, Paris, 1973, page 31.)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Références modifier