Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Composé de joli et -ment. (1285) joliement dans le sens de « gaiement ». (XIIIe siècle) jolivement.

Adverbe modifier

Invariable
joliment
\ʒɔ.li.mɑ̃\

joliment \ʒɔ.li.mɑ̃\ invariable

  1. D’une manière jolie ; bien.
    • Il fallait la voir regarder, de ses yeux bordés de rouge, les étalages des bas de soie brodés, et les chapeaux joliment chiffonnés, qui, chez les modistes, se dressent fièrement au haut des champignons de palissandre ! — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
    • Il y a aussi un espace jouets pour adulte, où toutes sortes de sex-toys nouvelle génération et autres jeux coquins sont joliment présentés. — (Petit Futé : Valence 2014, page 101)
  2. (Familier) Beaucoup ; extrêmement.
    • Elle l’a, vive Dieu ! sire, fort joliment dagué ! — (Honoré de Balzac, L’Enfant maudit, 1846, chapitre Comment vécut la mère)
    • La veille du mariage, le dernier jour où Alcide dînait en célibataire, la cuisine de Césarine sentait joliment bon. — (Alphonse Allais, Pas de bile !/Pauvre Césarine !, Flammarion, 1893, page 72)
    • « Est-ce que c’est un âne de notre pays ? Ça m’étonnerait joliment. ». — (Hector Malot, En famille, 1893)
    • — Ça va la besogne ?
      Joliment ! répondit-il.
      — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
    • Il coupe tout de même joliment bien, mon canif !, a t-il dit, plein d’admiration. — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, réédition Casterman Poche, page 18)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier