Français modifier

 

Étymologie modifier

De jour et souffrance.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
jour de souffrance jours de souffrance
\ʒuʁ də su.fʁɑ̃s\

jour de souffrance \ʒuʁ də su.fʁɑ̃s\ masculin

  1. (Architecture) Ouverture dans un mur laissant passer la lumière mais empêchant la vue sur la propriété voisine.
    • À chaque étage, il y avait ce que, dans la langue des propriétaires d’immeubles, on appelle un jour de souffrance, c’est-à-dire une étroite ouverture garnie d’un vitrage et recevant un peu de lumière par la cour de la maison. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, part. 1, chap. 3.)
    • Une lueur blafarde et brouillée pénétrait à travers les vitres jaunes des jours de souffrance pratiqués pour éclairer l’escalier, et qui donnaient sur une cour noire et profonde comme un puits de mine. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Au milieu des tuiles inclinées, entre deux chevrons, on a ménagé un jour de souffrance, fixe et vitré. — (Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 121)
    • La religieuse les conduisit au bout du couloir, ouvrit une grille, leur fit traverser une vaste salle sonore mais obscure, puis d’autres pièces éclairées par des jours de souffrance. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 370-371)

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier