Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Composé de juge et de mage.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
juge-mage juges-mages
\ʒyʒ.maʒ\
 
Jean-Jacques de Laterrade, dernier juge-mage de la Sénéchaussée d’Armagnac.

juge-mage \ʒyʒ.maʒ\ masculin et féminin identiques

  1. (France) Fonction juridique de l’Ancien Régime des sénéchaussées qui venait dans la hiérarchie immédiatement après le sénéchal.
    • On l’avait vu juge-mage à Lyon contraindre les possesseurs de moulins à les retirer du Rhône où ils « gênaient le navigage ». — (Pierre Lenail, Le parlement de Dombes, Lyon 1523 à 1696 - Trévoux 1697 à 1771, Bernoux & Cumin (éds), Lyon, 1900, page 29.)
    • Les deux dernières pièces, l’une et l’autre du 20 novembre 1726, dont une sur parchemin (p. 264, etc.), concernent la concession de bourgeoisie faite aussi par sentence du juge-mage au sieur Jean-Joseph Berard, fils du précédent feu Jacques Berard, à la charge par lui de n’y déroger et de bien observer les ordonnances royaux et arrêts de réglement. — (Auguste AYMARD, Lettres de bourgeoisie accordées à des habitants de la ville du Puy, aux XVIIe et XVIIIe siècles, M.-P. Marchessou, 1878, pages 259-260.)

Variantes orthographiques modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

  • juge-mage sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier