kelien
Breton modifier
Étymologie modifier
- Du vieux breton keleon[1].
- Du moyen breton quelyen[2][3], qui serait un dérivé celtique d’une base *kuli-, qui ne parait se retrouver que dans le latin culex (« moucheron »)[4].
- À comparer avec les mots cylion en gallois, kelyon en cornique, cuil en gaélique irlandais (sens identique).
Nom commun modifier
Mutation | Collectif | Singulatif | Pluriel |
---|---|---|---|
Non muté | kelien | kelienenn | kelienennoù |
Adoucissante | gelien | gelienenn | gelienennoù |
Spirante | cʼhelien | cʼhelienenn | cʼhelienennoù |
kelien \ˈkɛ.ljɛn\ collectif
- (Zoologie) Mouches.
- War an daol varbr frotet ha gwalcʼhet mat e oa ur gelienenn o vale. Perig a gendruezas : kelienenn gaezh, te ivez a glask, te ivez ne gomprenez ket. — (Roparz Hemon, Fin ar bed, in Al Liamm, no 63, juillet–août 1957, page 14)
- Sur la table de marbre frottée et bien lavée, une mouche se promenait. Perig compatit : pauvre mouche, toi aussi tu cherches, toi aussi tu ne comprends pas.
- War e zivskoaz e pege lammoù dilhad ouzh e cʼhoulioù, ha fraoñval a rae e-dro dezhañ ur bern kelien. — (Jarl Priel, Gwener ar Groaz, in Al Liamm, no 25, mars–avril 1951, page 45)
- Sur ses épaules des morceaux de vêtement collaient à ses plaies, et une multitude de mouches bourdonnaient autour de lui.
- War an daol varbr frotet ha gwalcʼhet mat e oa ur gelienenn o vale. Perig a gendruezas : kelienenn gaezh, te ivez a glask, te ivez ne gomprenez ket. — (Roparz Hemon, Fin ar bed, in Al Liamm, no 63, juillet–août 1957, page 14)
Dérivés modifier
Variantes dialectales modifier
Anagrammes modifier
Prononciation modifier
- France (Bretagne) : écouter « kelien [ˈke.ljɛn] »
Références modifier
- ↑ Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 381a
- ↑ Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
- ↑ Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 381a
- ↑ Victor Henry, Lexique étymologique des termes les plus usuels du breton moderne, J. Plihon et L. Hervé, Rennes, 1900 → lire sur wikisouce