Français modifier

Étymologie modifier

Composé de maison et de éclusier

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
maison éclusière maisons éclusières
\me.zɔ̃ e.kly.sjɛʁ\

maison éclusière \me.zɔ̃ e.kly.sjɛʁ\ féminin

  1. Maison servant de logement de fonction aux éclusiers.
    • La dépense d’une maison éclusière ne doit pas excéder 2,500 à 3,000 francs : sur le canal du Centre, elle ne s’élève qu’à 2,000 fr.
      On a l’habitude d’égaler le nombre des maisons éclusières à celui des écluses; cependant ces dernières sont souvent assez voisines pour qu’un seul éclusier puisse suffire à la manœuvre de plusieurs écluses.
      — (Rapport au roi sur la situation des canaux au 31 mars 1823, par Jacques-Joseph Corbière, Paris : Imprimerie royale, avril 1823, page 18)
    • La contribution pour les maisons éclusières situées au bord des canaux appartenant à l’État et destinées au logement des gardiens chargés de la conservation des écluses, est, comme celles pour les bacs, canaux, et francs-bords à la charge de la Régie. — (« Code du droit de la navigation intérieure : Attributions de la Régie (article 4 de l'arrêté du 5 germinal an XII) », dans Codes des contributions indirectes, éditées par MM. Saillet & Olibo, Lyon : Imprimerie de Pommet, 1847, page 779)
    • Et dans la solitude de sa maison éclusière perdue en pleine nature, il compose, s’interprète, s’enregistre et se diffuse à l’intention des bêtes de brousse et des hôtes de passage. — (Jean Rolin, Chemins d’eau, Éditions de la Table Ronde, 2013, chapitre 37)
    • La nuit dernière, il a dormi dans la resserre d’une maison-éclusière. — (Jean-Paul Kauffmann, Remonter la Marne, Fayard, 2013, Le Livre de Poche, page 245)

Traductions modifier