malivole

Français modifier

Du latin malivolus, variante de malevolus.

malivole \ma.li.vɔl\

(Littéraire) Malveillant ; malintentionné.
- […] selon le sage Salomon, sapience n'entre point en âme malivole & science sans conscience n'est que ruine de l’âme , […]. — (François Rabelais, Pantagruel, 1532, chapitre VIII, version modernisée)
- […] ; et y si l'on savait au milieu de quoi , Monestau vint interrompre la jolie Provençale , toutes les femmes se récrieraient sur l'inconvenance de Monestan , et peut-être sur celle que je commets, en dévoilant de pareils forfaits qui pourraient servir de vengeance à des maris malivoles. — (Honoré de Balzac, Clotilde de Lusignan ou, Le beau juif : Manuscrit trouvé dans les archives de Provence et publié par Lord R'Honne, Paris : chez Hubert, 1822, vol. 3, p. 181)
- Vous n'êtes qu'âmes malivoles promptes à torturer mais oncques à pardonner. Ce ne sont point les Albigeois qui me contrediront. Que peste soit de vous et de votre Ordre. — (Jean-Christophe Deniset, Le Bouclier de Dieu, Editions Edilivre, 2015)
- Ce serait du moins à tenter d'établir, pour le moins en esquisses bénévoles ou malivoles : par l'essai d'application de notre modélisation, en « double hélice », étayées sur neuf « génératrices », à des époques historiques et au dessin des modalités de civilisation qui s'y sont incrustées. — (André de Peretti, La double hélice des civilisations, Lyon : éd. Chronique Sociale, 2016, chap. 9)

Napoléon Landais, Dictionnaires général et grammatical des dictionnaires français, Paris : chez Didier, 9^e éd., 1846, vol.2, p. 187, qui le donne comme inusité.
Alfred Mézières, Lettres, sciences, arts: Encyclopédie universelle du XX^e siècle, Librairie Nationale, 1908, vol. 8, p. 429