maronner
Français modifier
Étymologie modifier
- (Verbe 1) Apparu vers 1709. Dérivé du mot marron (« esclave fugitif »), via l’anglais maroon. → voir marron
- (Verbe 2) Peut-être de marmonner.
- (Verbe 3) Dérivé de maraud «(chat)».
Verbe 1 modifier
maronner \ma.ʁɔ.ne\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Abandonner quelqu’un dans un endroit inhabité tel une île déserte ou un banc de sable.
- La pratique de maronner quelqu’un était particulièrement courante lors des XVIIe et XVIIIe siècles, à tel point quel que certains articles du code des pirates, ou Chasse-Partie, le décrivait comme punition pour avoir désobéi. — (Wikipédia, Article Maronnage, 2011)
- (Vieilli) Faire le métier de pirate, de corsaire.
Apparentés étymologiques modifier
Verbe 2 modifier
maronner \ma.ʁɔ.ne\ 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Intransitif) Éprouver du dépit.
Il est toujours à maronner.
Le voilà qui maronne dans son coin.
- (Transitif) Dire en maugréant.
Je l’ai entendu maronner des injures.
- Il grommelait toujours en maronnant : « Abandonner une fille à cet âge-là, c’est vouloir la perdre ! — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Le vieux, avec ses moustaches pendantes et ses sabots à frange de paille, maronnait en regardant le feu :
–… Je ne dis pas… j’aurais bien gardé mon fusil, qu’est-ce qu’on va devenir au printemps, quand les renards viendront nous voler les poules ?.... — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 24)
Variantes orthographiques modifier
Apparentés étymologiques modifier
Verbe 3 modifier
maronner \ma.ʁɔ.ne\ 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Normandie) Miauler.
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « maronner [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références modifier
- Larousse du XXe siècle, 1928-1933