mocʼh
Breton modifier
Étymologie modifier
- (1499)[1] Du moyen breton moch[1], du vieux breton moch[2], d’un celtique *muk-ku-, dont la racine paraît la même que celle du latin mucus (« morve ») et mung-ere (« moucher »), du grec μύξα (« morve »), μυκτήρ (« groin ») et ἀπομύσσω (« je me mouche »), du sanskrit मुञ्चति, muñc-a-ti (« il lâche »)[3].
- À comparer avec les mots moch en gallois, mogh en cornique, mucc en vieil irlandais, muc en gaélique irlandais, moccos en gaulois (sens identique).
Nom commun modifier
Mutation | Collectif | Singulatif |
---|---|---|
Non muté | mocʼh | pemocʼh |
Adoucissante | vocʼh | bemocʼh |
Spirante | inchangé | femocʼh |
mocʼh \ˈmoːx\ collectif (singulatif : pennmocʼh ou pemocʼh \peˈmoːx\)
- Porcs.
- Cʼhwi, Janedig, a gaso o boued d’ar mocʼh ’n o c'hraou. — (Anatol ar Braz, Janedig an Dizes, in Al Liamm, no 41, novembre–décembre 1953, page 55)
- Vous, Janedig, vous apporterez leur nourriture aux cochons dans leur étable.
- Milligañ a raen holl vocʼh ar bed, hag holl sent ar baradoz. — (D. ar Goff, An daou hocʼh bihan milliget eus Bro Silezia, in Al Liamm, no 81, juillet–août 1960, page 257)
- Je maudissais tous les cochons du monde et tous les saints du paradis.
- Bez’ e ranke ar mocʼh bezañ prenet da 1,40 € ar cʼhilo e marcʼhad Plerin evit ma cʼhellfe ar broduerien en em dennañ. — (Diaes al labour-douar in Ya !, no 555, 29 janvier 2016, page 4)
- Le porc devait être acheté 1,40 € le kilo au marché de Plérin pour que les producteurs puissent s’en sortir.
- Cʼhwi, Janedig, a gaso o boued d’ar mocʼh ’n o c'hraou. — (Anatol ar Braz, Janedig an Dizes, in Al Liamm, no 41, novembre–décembre 1953, page 55)
- Gloutons, morfals.
- Égoïstes.
Dérivés modifier
Vocabulaire apparenté par le sens modifier
Références modifier
- ↑ a et b Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
- ↑ Claude Evans et Léon Fleuriot, A Dictionary of Old Breton - Dictionnaire du vieux breton - Part II, Toronto, 1985
- ↑ Victor Henry, Lexique étymologique des termes les plus usuels du breton moderne, J. Plihon et L. Hervé, Rennes, 1900 → lire sur wikisouce