Français modifier

Étymologie modifier

De museau (musel en ancien français).

Verbe modifier

 
Un chien muselé (1).

museler \my.zle\ 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Garnir d’une muselière la gueule d’un animal.
    • Museler un chien, un cheval, un ours.
  2. (Sens figuré) Empêcher de parler, obliger à se taire.
    • La conversation ne prend pas, car on attend les mariés, dans une focalisation si appuyée que leur apparition muselle un peu les commentaires enthousiastes. — (Philippe Delerm, Le trottoir au soleil, Gallimard, 2011, collection Folio, page 18)
    • Puis pour le futur de nos démocraties, puisque les riches et les puissants, dotés de réseaux tentaculaires, peuvent museler la presse, étouffer les grandes affaires et enterrer la vérité. — (Ronan Farrow, Annick Cojean, Ronan Farrow : « Ce qui se passe autour de Roman Polanski et d’Adèle Haenel est prometteur », Le Monde. Mis en ligne le 18 novembre 2019)
    • Hum... Un premier ministre se fait museler, un auteur se fait museler, mais quand on dénonce ce muselage... on se fait dire qu’on exagère ? — (Sophie Durocher « Les gens qui lisent sont dangereux », Le journal de Québec, 4 décembre 2020)

Dérivés modifier

Apparentés étymologiques modifier

Antonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier