Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du latin nemoralis, de nemus « forêt ».

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin némoral
\ne.mɔ.ʁal\
némoraux
\ne.mɔ.ʁo\
Féminin némorale
\ne.mɔ.ʁal\
némorales
\ne.mɔ.ʁal\

némoral \ne.mɔ.ʁal\

  1. (Biologie, Écologie) Qui habite ou croît dans les forêts.
    • Je commençais véritablement à désespérer, nous dit Mathias Van Guitt. Les lions ne figurent pas pour un chiffre important parmi les bêtes némorales de l’Inde…
      Némorales ? dit le capitaine Hod.
      – Oui, les bêtes qui hantent les forêts, et je m’applaudis d’avoir pu capturer ce fauve, qui fera honneur à ma ménagerie !
      — (Jules Verne, La Maison à vapeur : Voyage à travers l’Inde septentrionale, part. 2, chap 5 : Attaque nocturne, 1880, Editions Hetzel, 1902, p. 271)
    • Dans ce cas aussi l'action anthropique plurimillénaire ne permet pas une distinction sûre des syntypes ; on remarque surtout le mélange d'éléments némoraux avec d'autres qui sont caractéristiques de prés et de pâturages. — (Phytosociologie et paysage, sous la direction de M. Rumelhart & ‎J. M. Gehu, Éditions J. Cramer, 1991, p. 184)
  2. (Géographie) Caractérise la zone où croissent potentiellement les forêts caducifoliées.
    • Une épidémie de gale sarcoptique en Suède (1975-1984) a été suivie et confrontée à un modèle de régulation des populations de renards roux. […]. L'extension vers le sud s'est trouvée retardée lorsque le front de la gale a atteint les régions agricoles des zones némorales et boréo-némorales. — (Résumé en français de The spreading of sarcoptic mange among Swedish red foxes (Vulpes vulpes L.) in relation to fox populations dynamics, par Erik Lindström & Torsten Mörner, dans la Revue d'écologie : La terre et la vie, 1985, p. 216)
    • En fait, il faut distinguer deux sous-zones. Au nord dominent le Hêtre et le Chêne pédonculé : c'est la zone némorale proprement dite. — (Paul Ozenda, Perspectives pour une géobiologie des montagnes, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2002, p. 108)
    • Dans le sous-bois des chenaies situées au-dessus de 1.500 m, la présence d'espèces némorales habituellement caractéristiques des hêtraies, comme le Gaillet à feuilles rondes (Galium rotundifolium), la Listère ovale (Listera ovata), la Parisette (Paris quadrifolia) ou encore le Sceau de Salomon à feuilles verticillées (Polygonatum verticillatum) permet de penser que le Chêne pyrénéen a peu à peu envahi l'ancienne aire de Fagus Sylvatica. — (Vincent Clément, De la marche-frontière au pays-des-bois : forets, sociétés paysannes et territoires en Vieille-Castille (XIe-XXe siècle), Madrid : Casa de Velázquez, 2002, p. 113)

Dérivés modifier

Traductions modifier

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Références modifier