obédience
Français modifier
Étymologie modifier
- (XIIe siècle) Du latin oboedientia (« obéissance »).
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
obédience | obédiences |
\ɔ.be.djɑ̃s\ |
obédience \ɔ.be.djɑ̃s\ féminin
- Obéissance. Note : il ne se dit ordinairement qu’en parlant des religieux.
Le supérieur a commandé à ce religieux en vertu de la sainte obédience.
- Ordre ou permission par écrit qu’un supérieur donne à un religieux ou à une religieuse pour aller en quelque endroit ou pour passer d’un couvent à un autre.
Il ne saurait partir sans obédience, s’il n’a son obédience.
- (Religion) Emploi particulier qu’un religieux ou une religieuse a dans son couvent.
Cette religieuse est cellérière, c’est son obédience.
- Maison religieuse qui dépend d’une maison principale.
- (Franc-maçonnerie) Groupe de loges partageant (en principe) des orientations communes, et souvent un rite commun.
La Grande Loge nationale française est actuellement l'une des plus grosses obédiences de France
La Grande Loge indépendante et souveraine des rites unis est une obédience qui fédère plusieurs rites
- Le Grand Prieuré de Nouvelle France est une obédience basée au Québec, mais qui possède des loges en France.
- (Politique, Religion) Rattachement à une doctrine.
- L'islam était alors divisé en deux obédiences religieuses, en deux « papautés » ennemies. — (René Grousset, Histoire des croisades, 1939)
- Le problème vient plutôt du psychanalysme, théâtre mondain où s’affrontent les obédiences, auquel s’opposent les promoteurs de l’anti-psychanalyse qui récuse l’idée d’inconscient. — (Francis Alföldi, L’analyse des pratiques en travail social, 2017, page 6)
- D’obédience socialiste, pionnier du mouvement coopératif, Turpain était aux antipodes d’un Branly encore présenté en 2012 par l’auteur de sa notice wikipédiesque comme « type même du savant travailleur, passionné, désintéressé et opiniâtre. » — (Marc Olivier Baruch, Des lois indignes ? : Les historiens, la politique et le droit, Tallandier, 2013, page 93)
- Cette secte japonaise, dirigée par Daisaku Ikeda depuis le 3 mai 1960, est le pendant laïque de l’ordre des moines bouddhistes de l’obédience Nichiren Shoshu. — (Bruno Fouchereau, La Mafia des sectes: Du rapport de l’Assemblée nationale aux implications des multinationales, Levallois-Perret : chez Filipacchi, 1996, chapitre 3, § d)
Dérivés modifier
Apparentés étymologiques modifier
Vocabulaire apparenté par le sens modifier
Traductions modifier
- Anglais : obedience (en)
- Occitan : obediéncia (oc) féminin
Prononciation modifier
- Nancy (France) : écouter « obédience [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « obédience [Prononciation ?] »
Voir aussi modifier
- obédience sur l’encyclopédie Wikipédia
Références modifier
- « obédience », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (obédience)
- « obédience », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage