Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de obscurant, avec le suffixe -in.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin obscurantin
\ɔp.sky.ʁɑ̃.tɛ̃\
obscurantins
\ɔp.sky.ʁɑ̃.tɛ̃\
Féminin obscurantine
\ɔp.sky.ʁɑ̃.tin\
obscurantines
\ɔp.sky.ʁɑ̃.tin\

obscurantin \ɔp.sky.ʁɑ̃.tɛ̃\

  1. (Vieilli) Obscurantiste.
    • Entre temps, les rationalistes zélés avaient dû prendra garde aux poursuites d'un cléricalisme obscurantin. Ils furent obligés de ne pas manifester trop ouvertement leurs vues, en raison de la « crainte du sabre ». — (Études islamologiques d'Ignaz Goldziher, traduites & analysées par Georges-Henri Bousquet, Leiden : E. J. Brill, 1962, p.135)
    • En vérité l'on est fort embarrassé avec les grands docteurs de l'académie obscurantine. Quand Locke et Condillac établirent qu'il n'y avait point d'idées innées, les docteurs obscurantins crièrent de toute leur force au matérialisme. — (Jean-Baptiste Demangeon, Physiologie intellectuelle ou L'esprit de l'homme, Paris : Fortin, Masson & Cie, 1843, 3e éd., p.15)
    • Un bon citoyen , philosophe, ne voit pas, sans quelque douleur, qu'il est telle province de France où l'on pourrait se croire encore au sixième siècle; mais la propagande obscurantine s'accommode fort bien de cet état de choses. — (Mélanges, dans la Boussole politique, administrative et littéraire, 1818, vol.2, page 350)

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
obscurantin obscurantins
\ɔp.sky.ʁɑ̃.tɛ̃\

obscurantin \ɔp.sky.ʁɑ̃.tɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : obscurantine)

  1. (Vieilli) Obscurantiste.
    • On a vite fait de passer pour un obscurantin, quand on tente d’expliquer à des humanistes comment toutes les initiatives du Moyen Age s’inscrivent dans une cohérence d’inspiration et de méthode. — (Jean Sendy, Nous autres, gens du Moyen Âge, 1969)
    • Oui, le règne des obscurantins est à jamais passé en Belgique , comme il l'est déjà depuis si longtemps en Angleterre, en Allemagne , en France et en Hollande ; le commerce achèvera ce que la liberté et l'instruction ont commencé. — (Ant Peeters, La Belgique agricole, manufacturière et commerciale, Anvers : chez Veuve L.-P. De Lacroix & Bruxelles : chez Berthot, 1839, page 41)