Voir aussi : Oenanthe, œnanthe

Français modifier

Variante par contrainte typographique modifier

oenanthe

  1. Variante typographique de œnanthe (la ligature est recommandée).
    • La ciguë vireuse est quelquefois donnée à la place de la grande ciguë : nous donnerons plus loin ses caractères distinctifs. On mêle encore à la ciguë le phellandrium aquaticum […] ou ciguë aquatique ; l’oenanthe fistulosa, l’oenanthe crocata. — (Jean-Baptiste Kapeler, Joseph-Bienaimé Caventou, Manuel du pharmacien et des droguistes, t. 1, J.-A. Brosson et J.-S. Chaudé, Libraires, Paris, 1821, p. 193)
    • Ainsi, de l’étonnant passage de la sixième Époque où Nicolas, pleurant la mort de son ami Loiseau, sauve un oenanthe solitaire dont un énorme serpent menace de détruire la couvée. — (Gisèle Berkman, Filiation, origine, fantasme, Honoré Champion, 2006, page 162)

Voir aussi modifier

  • Oenanthe sur l’encyclopédie Wikipédia  

Latin modifier

Étymologie modifier

Du grec ancien οἰνάνθη, oinanthê (« fleur de vigne »).

Nom commun modifier

Cas Singulier Pluriel
Nominatif oenanthe oenanthae
Vocatif oenanthe oenanthae
Accusatif oenanthen oenanthas
Génitif oenanthes oenantharum
Datif oenanthae oenanthis
Ablatif oenanthe oenanthis

oenanthe \Prononciation ?\ féminin

  1. (Botanique) Grappe[1] en fleur[2] de la vigne sauvage.
    • eodem et oenanthe pertinet ; est autem vitis labruscae uva ; colligitur, cum floret, id est cum optime olet, siccatur in umbra substrato linteo atque ita in cados conditur. — (Pline, Naturalis Historia, 12, 132)
      À cette catégorie appartient encore l'oenanthe, c'est la grappe de la vigne sauvage ; on la recueille quand elle est en fleur, c'est-à-dire quand l'odeur en est la meilleure ; on la sèche sur un linge étendu à l'ombre, et on la serre dans des tonneaux. — (traduction)
  2. (Botanique) Œnanthe faux boucage[1], Oenanthe pimpinelloides (wikispecies).
    • sequitur oenanthe ac melanium et ex silvestribus heliochrysos, deinde alterum genus anemones, quae limonia vocatur, post hanc gladiolus comitatus hyacintho. novissima rosa, eademque prima deficit excepta sativa; e ceteris hyacinthus maxime durat et viola alba et oenanthe, sed haec ita, si devolsa crebris prohibeatur in semen ire. nascitur locis tepidis ; odor idem ei, qui germinantibus uvis, atque inde nomen. — (Pline, Naturalis Historia, 21)
      Viennent ensuite l'oenanthe, le méllanthum, et, parmi les plantes sauvages, l'héliochrysos puis une autre espèce d'anémone nommée limonia, puis le glaïeul, accompagné de l'hyacinthe ; en dernier lieu, la rose parmi les fleurs printanières. La rose est aussi la fleur qui passe le plus vite, excepté la rose cultivée ; parmi les autres, celles qui durent le plus sont l'hyacinthe, la violette blanche et l'oenanthe ; mais, pour faire durer longtemps cette dernière il faut, en la cueillant souvent, l'empêcher de monter en graine. L'oenanthe vient dans les lieux chauds ; elle a l'odeur de la vigne en fleur, ce qui lui a valu le nom qu'elle porte. — (traduction)
  3. (Ornithologie) Œnanthe[1], oiseau aussi appelé parra.
    • Oenanthe quidem etiam statos latebrae dies habet. exoriente sirio occultata ab occasu eiusdem prodit, quod miremur, ipsis diebus utrumque. chlorion quoque, qui totus est luteus, hieme non visus, circa solstitia procedit. — (Pline, Naturalis Historia, 10, 132)
      L'oenanthe a des jours fixe de retraite : elle se cache au lever de Sirius et se montre au coucher de cette constellation, et, chose singulière, aux jours précis du lever et du coucher. Le loriot, qui est entièrement jaune, se cache en hiver, et paraît vers le solstice d'été. — (traduction)

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Prononciation modifier

Homophones modifier

Références modifier

  1. a b et c « oenanthe », dans Charlton T. Lewis et Charles Short, A Latin Dictionary, Clarendon Press, Oxford, 1879 → consulter cet ouvrage
  2. « oenanthe », dans Félix GaffiotDictionnaire latin français, Hachette, 1934 → consulter cet ouvrage