Français modifier

Étymologie modifier

Mot dérivé de pendre, avec le suffixe -iller.

Verbe modifier

pendiller \pɑ̃.di.je\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Être suspendu, pendre.
    • Au lieu de bras, pendillaient de la partie supérieure de la carcasse deux bouteilles passablement longues. — (Edgar Poe, L’Ange du bizarre, dans Histoires grotesques et sérieuses, traduction de Charles Baudelaire)
    • Au crochet des gaffes, aux tiges des fleurs, aux crocs des potences pendillent toutes les cloches du monde. C’est Romes fleuries. C’est Pâques. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 72)
    • La boîte était une vieille boîte qui pendillait un peu de travers, profondément cachée dans une traboule faisant un coude tout de suite après la double rangée de boîtes à lettres, ce qui la rendait spécialement noire. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 166)
    • Rémy avait, au Petit-Villemongin, une marraine, la mère Barbou, qui n'avait pas volé son nom. Elle était épicière ambulante et passait dans les villages avec sa voiture à grande bâche, où pendillait je ne sais tout quoi. — (Georges Lubin, « Une jolie attelée », dans Les Œuvres libres, 1949, n° 42, page 182)
    • Elle a dû se peigner avant de poser chez le photographe, mais elle a quand même laissé échapper une petite mèche qui pendille (« le maintien de Fernande est très négligé ») et qui l’aura consternée plus tard. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 295)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier