Français modifier

Étymologie modifier

Composé de peste et de blanc.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
peste blanche pestes blanches
\pɛst blɑ̃ʃ\

peste blanche \pɛst blɑ̃ʃ\ féminin

  1. (Archaïsme) Maladie épidémique indéterminée.
    • Après une période de six années de disette et de souffrances, une maladie épidémique, appelée peste blanche, se déclare dans la paroisse vers le mois de Mai et en décime la population. Les registres de cette année 1779 constatent 277 décès. — (« Plérin : quelques notes sur cette commune », dans l’Annuaire des Côtes-du-Nord, tome 3, Saint-Brieuc : chez L. Prud’Homme, 1853, page 25)
    • C’est une espèce de maladie épidémique qui a régné à Paris depuis l’hiver dernier. Il y en a beaucoup aux filles Sainte-Marie de la rue du Bac et plusieurs en sont mortes. On avoit nommé cette maladie la peste blanche ; en effet la gorge devenoit blanche et la gangrène s’y mettoit en fort peu de temps. — (Mémoires du duc de Luynes sur la cour de Louis XV (1735-1758), publiés par MM. L. Dussieux & E. Soulié, tome 9 (1748-1749), Paris : chez Firmin Didot frères, fils & Cie, 1862, p. 399)
  2. (Médecine) (Vieilli) Surnom de la tuberculose.
    • En ce siècle romantique, le grand public aussi bien que les scientifiques développent une nomenclature quelque peu chromatique des grandes épidémies : ainsi appelle-t-on la tuberculose « mort blanche » ou « peste blanche ». — (Michel Signoli & Caroline Costedoat, La Peste noire, Éditions “Que sais-je ?”, 2021, introduction)
  3. (Médecine) (Archaïsme) Ancien surnom de la maladie du charbon, de l’anthrax.

Synonymes modifier

Tuberculose (2) :

Anthrax (3) :

Traductions modifier

Prononciation modifier

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Références modifier

  • P. Vatel , Élémens de pathologie vétérinaire ou Précis théorique et pratique de la médecine et de la chirurgie des principaux animaux domestiques, tome 2, part. 2, Paris : chez Gabon, 1828, vocabulaire, p. 891
  • Hurtrel d'Arboval, Dictionnaire de médecine, de chirurgie et d’hygiène vétérinaires, tome 4, Paris : chez J.-B. Baillière, 1839, p. 627