Voir aussi : Pillard

Français modifier

Étymologie modifier

(XIVe siècle) En ancien français pillart. Dérivé de piller, avec le suffixe -ard.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
pillard pillards
\pi.jaʁ\

pillard \pi.jaʁ\ masculin (pour une femme, on dit : pillarde)

  1. Celui qui pille.
    • Maraudeurs effrénés ! s’écria-t-il, si jamais je deviens roi d’Angleterre, je pendrai ces pillards aux ponts-levis de leurs propres châteaux. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Les patrouilles de surveillance qui, d’abord, avaient impitoyablement fusillé les maraudeurs et les pillards, étaient maintenant dispersées par l’épidémie […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 421 de l’édition de 1921)
    • Il est expédient de bifurquer à faux pour dérouter les pillards qui braconnent les tenderies dès l'aube, avant le propriétaire. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Le 7 janvier 1636, un recès du Chapitre Cathédral de Liège ordonne aux habitants de Tilff et de Méry de prendre les armes pour garantir la circulation sur l'Ourthe, alors menacée par des pillards croates. — (René Henry, L'almanach de notre terroir, Éditions Dricot, 1999, page 17)
  2. (Sens figuré) Plagiaire.
    • C'est un travail de pillard habilement présenté, pas une recherche digne de ce nom!

Synonymes modifier

Traductions modifier

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin pillard
\pi.jaʁ\

pillards
\pi.jaʁ\
Féminin pillarde
\pi.jaʁd\
pillardes
\pi.jaʁd\

pillard \pi.jaʁ\

  1. Relatif au pillage ; qui pille.
    • Chaque matin, un détachement de soldats précède la colonne pour protéger les douars des velléités pillardes de leurs camarades. Ordre a été donné de ne plus dévaster les champs. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 152)
    • A vrai dire, la République romaine n’était qu’une oligarchie despotique et pillarde dont les chefs s’enrichissaient en dépouillant le monde par les guerres et les rapines. — (Alfred Naquet, Vers l’union libre, E. Juven, Paris, 1908)
    • De temps en temps, ces potentats féodaux européens s'unissaient contre les musulmans pillards. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 163)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier