Français modifier

Étymologie modifier

(1842)[1] Mot dérivé de plumer, avec le suffixe -able. Le terme n’est guère usité qu’au sens figuré.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
plumable plumables
\ply.mabl\

plumable \ply.mabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui peut être plumé.
  2. (Sens figuré) Que l’on peut déposséder, dépouiller de ses biens.
    • Jusqu’à présent, en effet, ces gnards s’imaginent être tombés sur de petits provinciaux, plumables à merci. — (André Héléna, L’Aristo chez les tricheurs, éditions de la Flamme d’Or, 1954)
    • Au troisième acte, il s’avère que le mirifique Michonnin de La Brive s’appelle Michonnin tout court, qu’il est perclus de dettes et que le mariage est son dernier recours. Prétendu riche à souhait et donc "plumable", il ne cherche en fait qu’une oie à plumer. — (Laurent Greilsamer, 1851 : sous le personnage de théâtre, un aigrefin de la Bourse, façon Madoff, lemonde.fr, 29 juillet 2009)
    • A la limite, à l’intérieur de cette opacité, c’est l’agriculteur qui est le plus lisible. Donc, estime-t-il, le plus "plumable", et donc celui qui doit le plus défendre ses intérêts, d’où les différentes formes de manifestations décrites plus haut. — (Antoine Jeandey, Grande distribution et agriculteurs, je t'aime moi non plus, site wikiagri.fr, 27 mars 2013)

Traductions modifier

Références modifier

  1. Figure dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 347.