Français modifier

Étymologie modifier

De l’ancien français posterne (« petite porte »), du bas latin posterula (« porte de derrière ; voie indirecte »), du latin posterus (« plus tard »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
poterne poternes
\pɔ.tɛʁn\
 
Poterne d’un château cathare. (1)

poterne \pɔ.tɛʁn\ féminin

  1. (Fortification) Galerie souterraine, ménagée dans les fortifications pour faire des sorties secrètes.
    • En parcourant l’enceinte intérieure de Carcassonne, on voit un grand nombre de poternes plus ou moins bien dissimulées et qui devaient permettre à la garnison de se répandre dans les lices par une quantité d’issues facilement masquées, ou de rentrer rapidement dans le cas où la première enceinte eût été forcée. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
    • La foule espère entrevoir une seconde Jack Ketch en personne (le bourreau), mais elle ignore qu'il est entré depuis quelque temps déjà par une poterne de service et qu'il s'en ira de même. — (Jean Ray, Harry Dickson, X-4, 1934)
  2. (Par extension) Porte qui ferme cette galerie.
  3. (Par analogie) Espèce de voûte faite sous un quai dans certaines villes pour pouvoir aller librement de la rue à la rivière.
  4. (Informatique) Porte dérobée.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Références modifier