Français modifier

Étymologie modifier

Composé de prendre et de ventre.

Locution verbale modifier

prendre du ventre \pʁɑ̃dʁ dy vɑ̃tʁ\

  1. Pour une personne, grossir, ce qui se voit notamment par la graisse accumulée autour du ventre.
    • J’allais avoir du talent, mais je prenais du ventre, chose ridicule en mon emploi de beau ténébreux et d’amoureux tragique. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Quant à Pierre Rougon, il avait pris du ventre ; il était devenu un très-respectable bourgeois, auquel il ne manquait que de grosses rentes pour paraître tout à fait digne. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
    • Pas trop de lait pour Binocles, il a tendance à prendre du ventre. — (René Goscinny, Strapontin et le tigre vert, 1960, réédition Le Lombard, 1998, page 50)
  2. (Sens figuré) Enfler.
    • Autre changement visible, les cabinets ministériels, dont la taille avait été réduite en 2017, reprennent du ventre : les ministres peuvent désormais nommer 15 conseillers, contre 10 précédemment, les secrétaires d’État 8 au lieu de 5. — (Le Monde, Politique : le retour du vieux monde, Le Monde. Mis en ligne le 29 juillet 2020)

Synonymes  modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier