Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) → voir prime et urne. L’expression aurait été utilisée pour la première fois par le premier ministre du Québec Robert Bourassa pour expliquer la performance supérieure à celle prédite du Parti libéral du Québec lors des élections[1][2]. Selon M. Bourassa, les électeurs Québécois libéraux sont plus discrets et n’osent pas révéler leur réelle intention de vote aux différentes maisons de sondage, ce qui fait en sorte que le vote libéral est sous-estimé par ces dernières.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
prime à l’urne primes à l’urne
\pʁi.m‿a l‿yʁn\

prime à l’urne \pʁi.m‿a l‿yʁn\ féminin

  1. (Sens figuré) Écart positif entre le vote réel et le vote prédit lors d’une élection[1].
    • Quelle est donc cette théorie de Robert Bourassa ? Selon lui, les libéraux sont généralement plus discrets avec les sondeurs et préfèrent réserver leur décision pour le moment ultime, dans l’isoloir. « Il y a une certaine gêne de la part d’une frange de l’électorat de se dire libérale au téléphone. C’est ce que Bourassa appelait la prime à l’urne », explique Alain Giguère, président de la maison CROP. [2]

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier