Français modifier

Étymologie modifier

Issu du verbe priver et du suffixe -ateur. — Note : Autrefois rare, l'adjectif est utilisé au sein du mouvement du logiciel libre pour parler d’un logiciel qui n’est pas publié sous licence libre et ce depuis sa recréation par Richard Matthew Stallman, lors d’un voyage en Espagne, à partir du mot espagnol privativo, pour remplacer l’expression logiciel propriétaire par l’expression logiciel privateur, immédiatement compréhensible.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin privateur
\pʁi.va.tœʁ\

privateurs
\pʁi.va.tœʁ\
Féminin privatrice
\pʁi.va.tʁis\
privatrices
\pʁi.va.tʁis\

privateur \pʁi.va.tœʁ\

  1. Qui prive.

Dérivés modifier

Traductions modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
privateur privateurs
\pʁi.va.tœʁ\

privateur \pʁi.va.tœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : privatrice)

  1. Celui qui prive autrui d'un droit.
    • Priver un peuple de tout ou de partie de sa liberté, lui imposer seulement même une limitation de liberté, est une grande forfaiture gouvernementale, politique; parce que c'est le priver de tout ou de partie de cette grande vie sociale de bien-être et d'honneur à laquelle il a plus droit que ses privateurs ; et lui arracher cette liberté, c'est attenter au droit naturel de tous, […]. — (Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Du Véritable Gouvernement constitutionnel et du droit des peuples, Paris : chez Pilout, 1844, p. 9)
    • L'amour de la vie, des siens, de ses passions, de sa maison, c'est ce que Sophie hisse tout au long de ce livre, comme un étendard, un drapeau levé contre les pilleurs de bonheur, les privateurs de lendemains. — (Joseph Agostini, « Préface » de L'Alien intestinal, cet inconnu, de Sophie Ducasse, Edilivre, 2017, page 8)

Références modifier