Français modifier

Étymologie modifier

(1482)[1] Du latin productor[2].

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin producteur
\pʁɔ.dyk.tœʁ\

producteurs
\pʁɔ.dyk.tœʁ\
Féminin productrice
\pʁɔ.dyk.tʁis\
productrices
\pʁɔ.dyk.tʁis\

producteur \pʁɔ.dyk.tœʁ\

  1. Qui produit.
    • Une force productrice.

Traductions modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
producteur producteurs
\pʁɔ.dyk.tœʁ\

producteur \pʁɔ.dyk.tœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : productrice)

  1. (Économie) Celui qui crée, par son travail, des produits agricoles ou industriels.
    • Le divorce entre la production et les producteurs va créer une économie abstraite, entièrement inconnue au Moyen Age, et qui favorisera le développement de la plus affreuse pauvreté. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, Fayard & Cie, 1937, p. 590)
  2. (Cinéma, Jeux vidéo, Musique, Télévision, Théâtre) Celui qui coordonne, contrôle et assure le financement de tous les aspects de la production d’un film, d’un téléfilm, d’une émission de télévision, d’un album de musique, d’un spectacle vivant ou d’un jeu vidéo.
    • Mine de rien, il est parvenu en quelques années à devenir l’un des producteurs les plus courtisés de la place... Un succès sur quatre en France, c’est lui. Fabrizio, le roi du porno et de l’intello ! — (Thibaut Amant, Les tueurs ont besoin d’amour, Éditions Le Manuscrit, 2001, page 21)
    • Tels George Lucas sur la première trilogie Star War, ses producteurs se sont permis un lifting à coups d’effets spéciaux de synthèse pas très réussis, glissant des vaisseaux à rayons laser fluos ici, des kaméhaméhas translucides là, n’ajoutant qu’une couche de nanardise supplémentaire. — (François Cau, Nanarland : Le livre des mauvais films sympathiques, éd. Ankama, 2016, volume 2, page 159)
  3. (Audiovisuel) Celui qui coordonne et contrôle tous les aspects de la production d’une émission de radio.
  4. (Sylviculture) En futaie irrégulière, arbre objectif, conservé non à but sylvicole, mais pour produire un bois financièrement intéressant.
    • On ne désigne pas une perche ou un petit bois de qualité sous un bois moyen ou un gros bois dont la récolte est encore éloignée, car elle ne doit pas gêner les branches de cet arbre producteur. — (ONF Alsace, Manuel pratique de sylviculture, 15 octobre 2009)
    • C’est un arbre de sous-étage ou un arbre de mauvaise qualité qu’on conservera car son couvert protège soit le tronc des producteurs (sous-étage) soit le sol contre un envahissement de plantes non désirées comme la ronce. — (La futaie irrégulière — Guide pratique à destination des sylviculteurs de Lorraine, du Luxembourg et de la région Wallonne, 5 mai 2008 → lire en ligne)

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier