Voir aussi : profes

Français modifier

Étymologie modifier

Du latin professus (« qui déclare »).

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin profès
\pʁɔ.fɛ\
Féminin professe
\pʁo.fɛs\
professes
\pʁo.fɛs\

profès \pʁɔ.fɛ\

  1. (Christianisme, Religion) Qualifie le religieux ou la religieuse qui a fait les vœux par lesquels on s’engage dans un ordre religieux, après que le temps du noviciat a expiré.
  2. (Par extension) (Christianisme) Relatif à la maison dans laquelle résident ces religieux.
    • Ce prêtre doué pour les affaires du siècle mourut vingt ans plus tard dans sa maison professe d’Anvers, ayant choisi de finir sa vie dans ces provinces restées espagnoles, évidemment fidèle à ce qu’il faut bien appeler l’ancien régime. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, pages 50-51)

Nom commun modifier

Singulier et pluriel
profès
\pʁɔ.fɛ\

profès \pʁɔ.fɛ\ masculin (pour une femme, on dit : professe)

  1. (Christianisme) Celui qui a fait ces vœux.
    • 1192. — Dom Albéric Robert de Malral, de Mars, probablement Marcq-sous-Bourcq (Ardennes), profès à Saint-Remi de Reims le 3 mai 1646, décédé a la Sainte-Trinité de Fécamp le 29 novembre 1675. — (« Les bénédictins champenois de la Congrégation de Saint-Maur, originaires de l'ancien diocèse de Reims : Liste des bénédictins », dans les Travaux de l'Académie nationale de Reims, tomes 97-98, années 1895-1895 1er tome, Reims : chez F. Michaud, 1896, page 185)
  2. (Par extension) Initié. — Note : Dans ce sens, il est souvent ironique.
    • C’est ainsi qu’on voit de stoïques profès reculer l’échéance jusqu’à trop tard — (Anne F. Garréta, La Décomposition, 1999)
    • Suzon, le vieux valet de chambre, quoique profès, avait fini par prendre Cérizet pour un solliciteur qui venait proposer mille écus à Maxime s’il voulait faire obtenir à une jeune dame un bureau de papier timbré. — (Honoré de Balzac, Un Homme d’Affaires)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier