Voir aussi : qui vive

Français modifier

Étymologie modifier

(Interjection) Par ellipse de Y a-t-il âme qui vive ?[1]
(Nom) De l’interjection.

Interjection modifier

Invariable
qui-vive
\ki.viv\

qui-vive \ki.viv\ invariable

  1. (Rare) (Militaire) Variante orthographique de qui vive.
    • Vaine démangeaison de la guerre civile…
      Que vous avez de peine à demeurer oisive,
      Puisqu’au même moment qu’on voit bas les frondeurs,
      Pour deux méchants sonnets on demande qui-vive.

      — (Corneille, Œuvres diverses : Sonnets)

Traductions modifier

→ voir qui vive

Nom commun modifier

Invariable
qui-vive
\ki.viv\

qui-vive \ki.viv\ masculin invariable

  1. (Militaire) Cri de l’interjection qui vive ?
    • À notre approche un cavalier placé sans doute en vedette poussa un qui-vive retentissant, […] — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
  2. (Par extension) Vigilance extrême, alarme continuelle.
    • Malgré l’élégance des vêtements et les sourires, le salon peuplé à cette heure insolite évoquait le qui-vive et l’incertitude d’un campement improvisé en plein vent, d’une arrivée de réfugiés au petit matin. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
    • Chaque mois amenait une nouvelle émeute. On s’insurgeait à Lyon et à Grenoble. […] On vivait dans un perpétuel qui-vive. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. « Etre sur le qui-vive », Le Parisien, 21 mai 2016