rasseoir
Français modifier
Étymologie modifier
Verbe modifier
rasseoir \ʁa.swaʁ\ transitif (orthographe traditionnelle) 3e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se rasseoir)
- Asseoir de nouveau.
- Hurtaud alluma un cigare à la flamme d’une bougie qu’on lui tendit, et se rassit lourdement. — (Octave Mirbeau, Le Colporteur, 1886)
Il faut rasseoir ce malade, cet enfant.
- (Par extension) Replacer solidement.
Rasseoir une statue sur sa base.
- (Sens figuré) Rattacher solidement.
Rasseoir un fer à cheval.
- (Sens figuré) Reposer, calmer, remettre dans une situation tranquille.
Donnez-lui le temps de rasseoir ses esprits, de rasseoir son esprit.
Voilà de quoi rasseoir les esprits.
- Il me serait facile de prendre un thème au hasard dans les événements de la semaine, et d'y broder quelques variations légères à votre usage. Mais c'est une gymnastique un peu folle pour un esprit qui commence à se rasseoir. — (Edmond About (1828-1885), "Causeries" (1865).)
- S’épurer en se reposant, en reposant, en parlant des liquides.
Ce vin a besoin de se rasseoir.
Il faut laisser rasseoir ce vin.
Il faut faire rasseoir ce liquide.
Variantes orthographiques modifier
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « rasseoir [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « rasseoir [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « rasseoir [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
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Références modifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (rasseoir), mais l’article a pu être modifié depuis.