remède de bonne femme

Français modifier

Étymologie modifier

(1714)  Composé de remède, de, bonne et femme.
Note : Une seconde étymologie souvent citée mais fausse[1] affirme que femme est une déformation de l'ancien français fame (issu du latin fama) qui signifiait « renommée ». En ce sens, remède de bonne fame est censé être un remède « de bonne renommée ». En fait, cette seconde étymologie n'est qu'une explication moderne créée pour lutter contre la connotation de plus en plus péjorative de l'expression bonne femme comme dans conte de bonne femme
 Référence nécessaire
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Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
remède de bonne femme remèdes de bonne femme
\ʁə.mɛd də bɔn fam\

remède de bonne femme \ʁə.mɛd də bɔn fam\ masculin

  1. (Familier) (Par dérision) Remède simple et populaire à l’efficacité douteuse.
    • Et Mathiole ajoûte que, quoiqu’Avicene dise que la foie cuite & passée à la teinture n'est pas bonne en Médecine, cependant Mesué met de la foie teinte en cramoisi dans le syrop de pommes & dans la confection alkermes : la foie cramoisie est un remède de bonne femme, pour prévenir les fausses couches. — (Paul-Jacques Malouin, Chimie Médicinale, contenant la manière de préparer les remèdes les plus usités, et la méthode de les employer pour la guérison des maladies, tome 1, Paris : chez D'Houry, 1755, page 169)
    • Cette préparation, si simple et si facile à obtenir, devint immédiatement un médicament populaire, mais elle n'eut pas le don de plaire aux médecins de l'époque, qui se contentèrent de l'appeler « un remède de bonne femme » et se refusèrent à la considérer comme un médicament sérieux. — (M. Adrian, « Notes sur la créosote et le gaïacol », dans Les nouveaux remèdes, dirigé par G. Bardet & A. Delpech, tome 7, Paris : chez O. Doin, 1891, page 241)
    • Le Coca-Cola comme remède de bonne femme, c’était vraiment le Nouveau Monde. — (Bernhard Schlink, Le nœud gordien, chez Folio Policier, 2013)

Traductions modifier

Références modifier

  1. Un remède de bonne femme sur expressio.fr, 8 février 2011. Consulté le 4 janvier 2016