Français modifier

Étymologie modifier

(1842)[1] Mot dérivé de remonter, avec le suffixe -able.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
remontable remontables
\ʁə.mɔ̃.tabl\

remontable \ʁə.mɔ̃.tabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui peut être remonté, en parlant d’un ensemble de pièces, d’éléments.
    • L’appareil, dont je me servais de préférence, était à génératrice brisée, facilement démontable et remontable, très léger pour faire un colis commode à transporter. — (Abel Pifre, Note sur les appareils solaires et les services qu’ils peuvent rendre, in Mémoires et compte rendu des travaux de la Société des ingénieurs civils,Paris, année 1880, page 278)
    • Fragments dispersés sur le sol, vase non remontable mais partiellement reconstituable. — (Danilo Grébénart, La Région d’In Gall--Tegidda n Tesemt (Niger), tome II : Le Néolithique final et les débuts de la métallurgie, Institut de recherches en sciences humaines, Niamey, 1985, page 31)
  2. (Navigation) Dont on peut remonter le courant.
    • Si l’on envisage les relations commerciales garanties par le traité franco-chinois de 1885, le fleuve Rouge, aujourd’hui (1890) remontable d’Hanoï à Laokaï en soixante heures, à l’époque des hautes eaux, et qu’on peut descendre en seize heures, est d’une extrême importance. — (R. Carteron, Souvenirs de la campagne du Tonkin, in Journal des sciences militaires, 67e année, tome XLIII, L. Baudoin, Paris, 1891, page 111)
    • Le Mananjara, fleuve flottable dans toute sa longueur pour les transports de matériel ; remontable jusqu’à Tsarahafatra pour des pirogues munies de huit rameurs. — (Camille Guy, Les Colonies françaises: la mise en valeur de notre domaine colonial, Augustin Challamel, Paris, 1900, page 505)

Traductions modifier

Références modifier

  1. Figure dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 373.