s’offrir
Français modifier
Étymologie modifier
Verbe modifier
s’offrir \s‿ɔ.fʁiʁ\ pronominal 3e groupe (voir la conjugaison)
- Forme pronominale de offrir : se payer quelque chose à soi-même.
Il vivait comme vivent bien des Parisiens qui ont perdu leur femme étant jeunes, c'est-à-dire qu'il ne se privait pas de s'offrir des consolations, mais il avait toujours sauvegardé les apparences.
— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 60)Elle s’est donnée à lui, elle ne l’a pas pris. Moi, je me l’étais offert.
— (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 153)- Un de ses grands luxes était sa collection de montres. Toutes les Breitlings. Il venait de s'offrir la toute dernière, la chronographe « Bentley Motors » qui lui donnait l'impression d'être un lord anglais. — (Gérard de Villiers, SAS, n° 151 : L'Or d'Al-Quaïda, édition d'auteur, 2003, chapitre 1)
- (Sens figuré) Se présenter.
Voir une opportunité s'offrir.
- (Sens figuré) Se donner.
- (Spécialement) Se donner sexuellement.
- Mais dans le Royaume-Uni des années 1970, la reine refuse l'union de son fils avec une femme qui s'était offerte avant le mariage. — (Secrets d'histoire, n° 35, sept.-oct.-nov. 2022, p. 60)
Dérivés modifier
Traductions modifier
Prononciation modifier
- Somain (France) : écouter « s’offrir [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
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