se terrer
Français modifier
Étymologie modifier
Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Verbe modifier
se terrer \sə te.ʁe\ ou \sə tɛ.ʁe\ transitif pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)
- Se cacher sous terre, en parlant de certains animaux.
Ce lapin, ce renard s’est terré quand il s’est vu poursuivi.
- (Militaire) Se mettre à couvert du feu de l’ennemi par des travaux de terre.
Les assiégeants s’étaient si bien terrés qu’ils étaient entièrement à couvert du feu de la place.
- (Sens figuré) Se cacher, éviter de se montrer.
- La plupart ont même accepté le second confinement : s’il fallait à nouveau se terrer pour empêcher l’explosion du système de santé, alors nous allions nous terrer. — (Mathieu Bock-Côté, Des questions sur le «confinisme» radical, Le Journal de Québec, 2 mars 2021)
- Peut-être bien, dit Vaudoyer qui se montrait un des plus hardis pour le conseil, vaudrait-il mieux que quelques-un d’entre nous risquassent leur peau pour délivrer le pays de cette bête du Gévaudan qui s’est terrée à la porte d’Avonne. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre douzième)
Traductions modifier
Se cacher sous terre
- Italien : rintanarsi (it)
- Néerlandais : zich verschuilen in een hol (nl)
Se mettre à couvert du feu de l’ennemi
- Néerlandais : zich ingraven (nl)
Se cacher, éviter de se montrer
- Néerlandais : zich afzonderen (nl)
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « se terrer [Prononciation ?] »
- Canada (Shawinigan) : écouter « se terrer [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références modifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (se terrer), mais l’article a pu être modifié depuis.