Étymologie

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De l’espagnol simaruba et, plus avant, d’une langue caraïbe. Voir le portugais marubá.

Nom commun

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Singulier Pluriel
simarouba simaroubas
\si.ma.ʁu.ba\
 

simarouba \si.ma.ʁu.ba\ masculin

  1. (Botanique) Arbre de l’Amérique méridionale dont l’écorce est employée en médecine.
    • Voyez ! c'est : le tacouara dont le vert si tendre et si doux guerit les yeux malades ; le simarouba aux fleurs bleu de ciel ; l'ébénier noir qui donne le jaune d'or ; le maonticouali couvert d'épaisses touffes lie de vin ; le moutienguétiengué revêtu d'un beau rouge écarlate ; [...]. — (Henri Coudreau, Chez nos Indiens : quatre années dans la Guyane française (1887-1891), éd. Hachette, 1893.)
  2. (Par extension)(Pharmacie) Poudre d'écorce de cet arbre utilisé comme tonique et antidiarrhéique.
    • On a employé la vertu tonique du simarouba à la guérison des fièvres intermittentes. — (Jean-Baptiste Grégoire Barbier , Traite élémentaire de matière médicale, tome 1, éd. Mequignon-Marvis, 1819.)
    • Le simarouba, remède familier dans les lieux où on le récolte, n'a été connu en Europe qu'en 1713 ; il doit son crédit aux succès qu'on lui a attribués dans le traitement des épidémies de dyssenteriessic qui ont régné à Paris en 1718 et 1723. — (Jean-Baptiste Grégoire Barbier, Traite élémentaire de matière médicale, éd. établissement encyclographique, 1837.)

Traductions

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Prononciation

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Références

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