Français modifier

Étymologie modifier

(XIXe siècle) Dérivé de stuc, avec le suffixe -er.

Verbe modifier

stucquer \sty.ke\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Revêtir ou orner de stuc.
    • Ordre a été donné aux ouvriers occupés dans la cour de Louis XIV, à l’Hôtel-de-Ville, de stucquer les colonnes et les frises, d’activer leurs travaux dans la prévision que de prochaines grandes fêtes doivent avoir lieu à l’Hôtel-de-Ville. — (L’Ami de la Religion, n° 5965, samedi 1er mars, 1856, page 548)
    • Après avoir préparé, au moyen d’un crépi, la surface sur laquelle le stuc doit être appliqué, l’ouvrier gâche son plâtre à stucquer dans une caisse où il a fait fondre une quantité de colle de Flandre suffisante pour que la dissolution ne soit pas trop claire ; c’est à l’expérience à le guider pour le degré de force à lui donner. — (Daniel Ramée, L’architecture et la construction pratiques mises a la portée des gens du monde, des élèves, et de tous ceux qui veulent faire bâtir, Firmin Didot, Paris, 1868, page 123)
    • Clément VIII se servit de Jacques della Porta pour élever la chapelle Clémentine, qui fait pendant à celle de Grégoire XIII, pour exhausser le pavé, stucquer les voûtes et, en 1592, jeter à bas l’ancienne basilique encore intacte ; par ses soins la coupole fut couverte de mosaïques. — (Revue de l’Art chrétien, 19e année, tome XXII de la collection, Pillet et Dumoulin, Paris, 1876, page 115)

Variantes orthographiques modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier