tache de feu
Français modifier
Étymologie modifier
Locution nominale modifier
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| tache de feu | taches de feu |
| \taʃ də fø\ | |
tache de feu \taʃ də fø\ féminin
- (Élevage) (Désuet) Tache roussâtre qui peut se trouver sur la tête ou le corps de certains animaux.
- Son cheval se trouvait être ce merveilleux coursier aux taches de feu qui n’avait pas son pareil dans l’Andalousie ; […]. — (Alexandre Dumas, Le Bâtard de Mauléon, chap. 79 : La tête et le poing)
- À l’exposition de chiens qui a eu lieu à Londres en 1863, on montra un chien du nord-ouest du Mexique, ayant au-dessus des yeux des taches de feu pâles. — (Charles Darwin, De la variation des animaux et des plantes sous l’action de la domestication, traduit de l’anglais par J.-J. Moulinié, tome 1, Paris : chez C. Reinwald, 1868, p. 31)
- (Orfèvrerie) Tache moirée visible sur une pièce d’argent, qui résulte de la chauffe de ce dernier.
- La tache de feu est une oxydation en surface du cuivre contenu dans l’alliage d’argent sterling (925/1000), et cette oxydation est de l’ordre du demi-dizième de millimètre d’épaisseur pas beaucoup plus, ainsi avec la lime, le papier d’émeri et le polissage final, il ne restera plus aucune trace de ce phénomène sur des bijoux en argent bien fait. — (« Méthodes de Travail : Tache de feu sur l’argent 925/1000 », le 16 mars 2010, sur le site de la Bijouterie-joaillerie Zimmermann - Québec (www.zimmermann-quebec.com))
- La vitesse d’accroissement de la couche de “taches de feu” dépend de la vitesse à laquelle l’oxygène peut diffuser dans l’argent. Dans tous ces processus de diffusion, la vitesse de diffusion s’accroît en fonction de l’élévation de la température. — (Juliette (Cookson-CLAL), Les “Taches de feu” dans l’argent cuivré, le 22 décembre 2014, sur le site de L’Atelier : Le blog des créateurs de bijoux (www.cookson-clal.com/le-blog/))
Traductions modifier
tache roussâtre (1)
- Croate : riđasta pjega (hr)
tache moirée (2)
- Croate : riđasta mrlja (hr)
Références modifier
- « feu », dans Dictionnaire de l’Académie française, quatrième édition, 1762 → consulter cet ouvrage