Français modifier

Étymologie modifier

Dénominal de taon. « On a dit que tanner, « tourmenter, ennuyer », était pour taonner (prononcé tanner), « piquer comme un taon ». Mais l'historique écarte complétement cette idée. » — (Émile Littré, dictionnaire, article tanner) L’image venant de ce que les taons harcèlent le bétail.

Verbe modifier

taonner \ta.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Piquer (en parlant d’un insecte).
    • Le cheval de Michel Strogoff, taonné par ces venimeux diptères, bondissait comme si les molettes de mille éperons lui fussent entrées dans le flanc. — (Jules Verne, Michel Strogoff)
  2. Tourmenter (comme un insecte piqueur).
    • Cela devint une monomanie chez le bonhomme, qui en perdit le boire et le manger. Il taonna Cercueil. — (Georges Moynet, Entre garçons, première partie, Le châssis ovale ; Jules Lévy libraire-éditeur, Paris, 1885, page 66)
    • Il me taonne avec le respect. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)

Prononciation modifier

Homophones modifier

  • tanner (et diverses formes de ce verbe)

Anagrammes modifier

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