tarab
Français modifier
Étymologie modifier
- De l’arabe طَرَب, tarab (« euphorie musicale »), du verbe طًرِبَ, tariba (« être ému, être agité »)[1].
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
tarab | tarabs |
\ta.ʁab\ |
tarab \ta.ʁab\ masculin
- Émotion esthétique, état d'âme caractérisé par une sensation de plaisir et de bien-être résultant d’un air de musique, d’un chant, d’une danse, à quoi l’auditeur ou spectateur réagit par une communion perceptible avec l’artiste qui lui a procuré une telle sensation. Gilbert Rouget définit le tarab comme « la transe profane ».
- Au wajd, transe religieuse liée à ce « concert spirituel » qu’est le sama, répond dans la vie profane le tarab. — (Gilbert Rouget, La musique et la transe, Gallimard, 1980, page 406)
- Comme dans la culture arabe classique, tarab fait appel à un large spectre émotionnel : plaisir, délectation, agrément de l’esprit, choc émotionnel, ravissement, exaltation et extase .. — (Jean Lambert, La médecine de l’âme : le chant de Sanaa dans la société yéménite, Société d’ethnologie, 1 janvier 1997, page 30)
Traductions modifier
Anagrammes modifier
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Références modifier
- ↑ Aline Tauzin, Figures du féminin dans la société maure, Mauritanie : désir nomade, Karthala, 2001, p. 71