tartiner

Français modifier

Étymologie modifier

Dénominal de tartine.

Verbe modifier

tartiner \taʁ.ti.ne\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se tartiner)

Étaler, étendre (du beurre, de la confiture, etc) sur une tranche de pain.
- Nous sommes restés là, à boire du champagne, à croquer dans des bretzels géants, à tartiner du caviar. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 146)
(Par extension) (Familier) Étaler une substance quelconque.
- Quand j'ai enlevé mon plâtre, ma jambe était si blanche que je l'ai tartinée d'autobronzant.
- … et qu’est-ce qu’y m’veut, le pervers de bénitier, à me tartiner de vaseline ? — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, Sur la Terre comme au ciel…, Fluide Glacial, 2004, ISBN 978-2858154012)
(Sens figuré) (Familier) En remettre une couche, insister, répéter (moultes fois !), en rajouter ou rouvrir un débat clos.
- Je ne vais pas tartiner, mais je voudrais tout de même ajouter que, etc, etc.
(Familier) (Sens figuré) Écrire des tartines, délayer en de longues phrases le contenu de sa pensée.
- Le malheureux tartinait ainsi pendant trois cents lignes ! — (Gabriel Randon, « Sarcey génial » in Mercure de France, novembre 1892, page 229)
(Pronominal) (Familier) Supporter ou faire quelqu'un ou quelque chose de déplaisant.
(Urbanisme) (Péjoratif) Construire des logements en grande quantité.
- Alors, comme l'a observé l'urbaniste Bruno Fortier, « on tartine du lotissement au kilomètre », c'est facile et pas cher. — (Xavier de Jarcy et Vincent Remy, « Comment la France est devenue moche », Télérama, 12 février 2010.)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Allemand : schmieren (de)
Anglais : spread (en)
Croate : namazati (hr) (1)(2), lagati i mazati (hr) (3)(4), maziti (hr) (5)
Espagnol : untar (es)
Italien : spalmare (it)
Norvégien : smøre (no)
Tchèque : namazat (cs)

Prononciation modifier

France (Lyon) : écouter « tartiner [t̪aʁ.t̪i.n̪e] »

Anagrammes modifier

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