Français modifier

Étymologie modifier

(1842)[1] Dérivé de tordre, avec le suffixe -able.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
tordable tordables
\tɔʁ.dabl\

tordable \tɔʁ.dabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Rare) Que l’on peut tordre.
    • Étirable, tordable, suçable, le caramel mou dure le temps qu’il faut pour poisser les doigts et coller aux quenottes les plus saines. — (Bernard Chapuis et Ermine Herscher, Qualités - Objets d’en France, Du May, 1987, page 26)
    • Le processus véhiculé par la torture instaure une relation d’assujettissement indélébile qui « défait » les liaisons autant identificatoires qu’identitaires pour assigner la victime à une chose manipulable, donc « tordable ». — (Philippe Bessoles et Christian Mortmont (dir.), Victimologie et criminologie, Champ social Éditions, 2004)
    • Pourtant, à bien considérer l’attribut, la cravate a su nouer des liens étroits avec l’histoire du cou d’homme, qu'il soit enlaçable ou tordable, suscitant même rivalités et polémiques. — (Yolaine de La Bigne, Mon époque : La cravate cravache pour subsister//Sphinx de la modernité//Tour à tour ficelle ou bavoir, dans Le Figaro Magazine, 3 mars 2006)

Antonymes modifier

Traductions modifier

Références modifier

  1. Figure dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 403.