transsexualisme autogynéphilique

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(Date à préciser) De l’anglais autogynephilic transsexualism, forgé par le sexologue américano-canadien Ray Blanchard

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. Ce dernier réduit l’identité de genre à un enjeu de séduction, ce qui a été dénoncé par diverses études ultérieures^[1].

transsexualisme autogynéphilique \tʁɑ̃s.sɛk.sɥa.lis.m‿o.to.ʒi.ne.fi.lik\ masculin

(Désuet) (Transitude) État d’une personne née homme qui performe une identité de genre féminine en étant motivée par l’excitation que le corps d’une femme lui procure.
- Blanchard l’appelle « transsexualisme homosexuel », signifiant par là que la tendance homosexuelle est ici capitale. […] Un processus tout différent est à l’œuvre dans ce qu’il a nommé le « transsexualisme autogynéphilique », dont le motif apparaît plus tardivement, souvent à l’adolescence. Dans ce cas, le désir de changer de genre est le fait d’hommes ou de jeunes gens dont les désirs sont orientés vers les femmes et continuent de l’être même en cas de transition. La particularité est que ces hommes sont sexuellement excités par l’idée d’eux-mêmes habillés en femme – il arrive qu’ils aient des érections et même une éjaculation au moment d’enfiler des atours féminins. Cette catégorie est souvent passée sous silence. — (Claude Habib, La question trans, Gallimard « Le débat », 2021, pages 17-18)
- À ma connaissance, aucun travail académique officiel n’a permis de relier la pornographie au transsexualisme autogynéphilique, ce qui a été confirmé par Dr Ray Blanchard dans une conversation privée avec moi l'année dernière. — (Miranda Yardley, Pornographie Et Autogynephilia Dans Les Récits D'hommes Transgenres Adultes, sur Your Brain On Porn → lire en ligne)

Grenoble (France) : écouter « transsexualisme autogynéphilique [Prononciation ?] »