Étymologie

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(Date à préciser) De l’occitan tròn de l'èr (variante tron de l'èr), littéralement « tonnerre de l'air », expression provençale signifiant « mauvais caractère », également usitée comme juron. Référence nécessaire

Locution interjective

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Invariable
troun de l’air
\tʁun də l‿ɛʁ\

troun de l’air \tʁun də l‿ɛʁ\

  1. Tonnerre.
  2. (Sens figuré) Femme dynamique.
  3. (Occitanie) (Vieilli) Juron.
    • Troun de l’air ! » s’écria Caderousse — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), vol. 2, page 1032. Caderousse, habitant de Marseille.)
    • "Mais restez donc tranquille, troun de l'air" dit le capitaine Barbassou à Tartarin de Tarascon. — (Alphonse Daudet, Tartarin de Tarascon, page 81)

Variantes

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    • Imprudent ! Savez-vous qu’à quinze ans, tron de l’er !
      On m’appelait déjà Barbasson bras de fer ?
      — (Octave Pradels, Un duel de Barbasson, dans le Recueil de monologues dits par les frères Coquelin ; Librairie théâtrale, Paris, 1895, page 47)
    • Utilisé aussi au Québec: Mais faites-donc attention,trounne de l’air, quand vous marchez ! — (Rodolphe Girard, dans Florence, 1900, page 55)

Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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