vendre en esclavage

Français modifier

Étymologie modifier

Locution verbale modifier

vendre en esclavage (se conjugue → voir la conjugaison de vendre)

  1. Réduire en esclavage en vendant comme esclave.
    • Une députation de Kosrew vint solliciter la pitié des catholiques français, pour racheter leurs femmes et leurs enfants que les musulmans voulaient vendre en esclavage, parce qu’ils ne pouvaient pas payer le tribut au Schah. — (Antony Deschamps, Résignation, LXXXIII, note 1 ; Imprimerie de Crapelet, Paris, 1839, p.135)
    • Les dettes signifiaient qu’un homme ayant hypothéqué sa ferme ou sa vigne, n’avait plus que ses filles ou ses fils à vendre en esclavage, et plus d’un père avait passé par cette cruelle expérience. — (Le porteur de flambeau — bulletin mensuel des cadres de la jeunesse salutiste, n° 293bis du 1er juin 1957, “Leçon de compagnie”, dimanche 21 juillet ; Paris, 1957, p. 13)
    • Ces brutes s’apprêtaient-elles donc à vendre en esclavage les malheureux héritiers de Fred Smith Weller ? — (Marcel Allain, Les milions d'un excentrique, dans L'épatant n° 1017 du 26 janvier 1928, Paris, 1928, p. 3)
    • Déjà Louis XIV avait dû recourir au canon pour interdire aux pirates barbaresques ces expéditions capturant sur les bateaux de commerce et jusque sur les côtes de Provence des chrétiens pour les vendre en esclavage. — (Léon de Lapérouse, La phalange qui s'est vouée à l'Afrique, dans La belle France n° 19 du 1er septembre 1936, Paris, 1936, p. 20)
    • On voit les vaincus indignement vendus en esclavage sur les places publiques et sur les grands chemins. — (Émile Vincens, Histoire de la République de Gênes, tome II, livre VII, chapitre II ; Firmin-Didot Frères, Paris, 1842, p. 211)