Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) De rebours.

Locution adverbiale modifier

à rebours \a ʁə.buʁ\

  1. (Sens propre) (Sens figuré) En sens contraire.
    • Vous aurez beau feuilleter le volume, le retourner dans tous les sens, le lire à rebours, à l’envers, de droite à gauche et de gauche à droite, vous ne trouverez pas autre chose sur le vin dans la Physiologie du goût du très illustre et très respecté Brillat-Savarin : « Le patriarche Noé… » et « c’est une liqueur… » — (Charles Baudelaire, Du vin et du haschisch, 1851)
    • Ah ! le temps joyeux de la stupidité, de pharisaïsme à rebours où les petits messieurs pressés se hissaient paisiblement sur la crête de la notoriété. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 133)
    • On me signale de toutes parts les maux qu’engendrent ces mariages d’argent par quoi s’opère entre les sexes une sélection à rebours substituant de hideux calculs à cet enthousiasme courageux qui est le propre des jeunes amours. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • — Tu veux que je fasse le faux notaire ?
      Et il disait cela avec un tel enthousiasme à rebours que Mme Maigret, qui était au fond de la chambre, ne put s’empêcher de rire.
      — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 123)

Variantes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier