Français modifier

Étymologie modifier

(XVIe siècle) De l’ancien français escheable (« relatif aux successions »).

Attestations historiques modifier

  • Heritages redevables de coustume echeable, comme de chair, pain ou grain assis en la prevosté de Troyes, sont echeables et mainmortables. — (Nouveau coust. génér. t. III, page 272)

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
échéable échéables
\e.ʃe.abl\

échéable \e.ʃe.abl\

  1. (Commerce, Finance) Qui peut, qui doit échoir.
    • Doze menacé par moi rendit pourtant deux billets Germiny de 4 et de 3ooo francs. M. de Germiny m’offrit en suite de m’en escompter un échéable à un mois , il me prit 200 francs. — (Marie Armand de Guerri de Maubreuil, M. de Maubreuil et la diplomatie, à La Haye les Héritiers Doorman, 1835, page 196)
    • Puisque vous ne voulez rien me devoir, reprenez donc ce petit effet au porteur de quatre cent vingt-cinq louis qui a été passé à mon ordre par Isaac Schmidt, échéable au 15 octobre 1703, c’est-à-dire après-demain. — (George Sand, Œuvres illustrées de George Sand, Les Mississipiens, 1855, page 209 → lire en ligne)

Traductions modifier

Références modifier