Français modifier

Étymologie modifier

Anciennement celui qui avait gagné son procès faisait présent au juge ou au rapporteur de quelques dragées ou confitures (voir épices).
Les épices ayant été rares et chères, elles constituaient autrefois une monnaie d’échange[1][2][3][4].

Locution nominale modifier

épices des juges \e.pis dɛ ʒyʒ\ féminin

  1. (Vieilli) Taxe volontaire puis obligatoire due au juge d'un procès.
    • En ancien droit, les épices des juges étaient les dragées, confitures et autres présents en nature que les plaideurs offraient aux juges pendant un procès ; elles furent ensuite converties en argent et cessèrent d’être un cadeau volontaire pour devenir une taxe obligatoire, payable pour chaque pièce de procédure, si bien qu’elles constituaient une prime à l’assiduité dans l’accomplissement de la besogne professionnelle. — (Lucien Guyot, Les épices, 1972)

Abréviations modifier

Apparentés étymologiques modifier


Traductions modifier

Références modifier