Grec ancien modifier

Adjectif modifier

ἀλγίων, algiôn *\Prononciation ?\

  1. Comparatif de ἀλγεινός : très douloureux.
    • νύκτα μὲν εἰν ἀγορῇ σθένος ἕξομεν,
      ἄστυ δὲ πύργοιὑψηλαί τε πύλαι σανίδες τ’ ἐπὶ τῇς ἀραρυῖαι
      μακραὶ ἐΰξεστοι ἐζευγμέναι εἰρύσσονται·
      πρῶϊ δ’ ὑπηοῖοι σὺν τεύχεσι θωρηχθέντες
      στησόμεθ’ ἂμ πύργους· τῷ δ’ ἄλγιον, αἴ κ’ ἐθέλῃσιν
      ἐλθὼν ἐκ νηῶν περὶ τείχεος ἄμμι μάχεσθαι.
      — (Homère, Iliade ; traduction)
      Si vous obéissez à mes paroles, bien qu’à regret, nous reprendrons des forces cette nuit ; et ses tours, ses hautes portes et leurs barrières longues et solides protégeront la Ville. Demain, armés dès le matin, nous serons debout sur nos tours ; et le travail lui sera lourd s’il vient de ses nefs assiéger nos murailles.
    • ἐν ᾧ γὰρ ἦν μοι πάντα γιγνώσκειν καλῶς,
      άκιστος ἀνδρῶν ἐκβέβηχ’ οὑμὸς πόσις.
      πάντων δ’ ὅσ’ ἔστ’ ἔμψυχα καὶ γνώμην ἔχει
      γυναῖκές ἐσμεν ἀθλιώτατον φυτόν·
      ἃς πρῶτα μὲν δεῖ χρημάτων ὑπερβολῇ
      πόσιν πρίασθαι, δεσπότην τε σώματος
      λαβεῖν· κακοῦ γὰρ τοῦτ’ ἔτ’ ἄλγιον κακόν.
      κἀν τῷδ’ ἀγὼν μέγιστος, ἢ κακὸν λαβεῖν
      ἢ χρηστόν. οὐ γὰρ εὐκλεεῖς ἀπαλλαγαὶ
      γυναιξίν, οὐδ’ οἷόν τ’ ἀνήνασθαι πόσιν.
      — (Euripide, Médée ; traduction)
      Celui dans lequel j’avais placé tous mes biens les plus beaux, mon mari, est devenu le pire des hommes. De tous ceux qui respirent et ont une pensée, nous, femmes, nous sommes les plus misérables. Il nous faut d’abord acheter un mari à grand poids d’argent et accepter un maître de notre corps. Et ceci est un plus grand mal encore, et il y a grand danger à connaître si le mari est bon ou mauvais car le divorce n’est pas chose honnête pour les femmes, et nous ne pouvons répudier notre mari.

Références modifier