Discussion:automotrice

Dernier commentaire : il y a 4 ans par Lakur

Les appellations (du moins, en France) d'automotrice et d'autorail se sont un peu modifiées au fil des époques, depuis l'apparition des engins autonomes (non tractés par des locomotives, toutes à vapeur, à l'époque, ou peu s'en faut). À l'origine, les autorails (même orthographiés parfois "auto-rails") étaient de simples bus sur rail, monocaisses, incapables de tracter parce que pas assez puissants. Le premier engin français d'allure vraiment ferroviaire fut un appareil Renault (le VH), nommé "automotrice à huile lourde", pour bien le démarquer des petites "caisses à savon" antérieures. D'autres constructeurs (De Dietrich, Bugatti (essence), Decauville etc.) emboîtèrent le pas ; ils portèrent un numéro précédé de ZZ. À peu près au même moment, dans les réseaux qui en étaient équipés (État, PO, Midi), l'électricité permettant de créer de véritables automotrices (Z + ZR). Ce ne fut qu'après la guerre qu'on réserva, en France tout du moins, le terme d'"autorail" à tout engin autonome diesel (tractant une ou plusieurs remorques ou non), quelle que soit sa puissance ou sa capacité. ZZ fut remplacé par X (qui existe encore). --Lakur (discussion) 26 janvier 2020 à 08:28 (UTC)Répondre

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