Français : Carte des milieux potentiellement humides, présentant les surfaces qui – sur la base de critères géomorphologiques et climatiques – seraient des zones humides en l’absence d’impacts humains de type drainage, comblement, etc. Ce travail a été lancé par le ministère en charge de l’écologie, (Direction Eau et Biodiversité, dite « DEB »), avec l’appui de l’Institut National de Recherche Agronomique (Inra) et d’AgroCampus Ouest. Le 3e plan national d’action pour les zones humides (2014-2018) promeut son utilisation comme outil d’information, tout particulièrement concernant la connaissance (projet CarHab), le suivi (Observatoire national des milieux humides) ou encore l’évaluation de l'écopotentialité des milieux (EFESE...). Selon ce travail achevée en 2014, en France métropolitaine 12 987 000 hectares sont des « milieux potentiellement humides » (soit 23,2 % du territoire et bien plus dans certains départements comme le nord par exemple). Selonle CGDD (Conseil général du développement durable, autorité environnementale), cette carte pourrait avoir sous-estimé les zones humides de plateau, de pente et de zones karstiques qui sont plus difficiles à modéliser. Ensavoir plus : https://www.actu-environnement.com/media/pdf/thema-milieux-humides.pdf